Débat d’idées – Érosion hydrique et son impact sur le développement urbain des villes du Congo (cas de Brazzaville)
POUR UNE GESTION CITOYENNE DE LA VILLE
Nul ne peut rester insensible aujourd’hui au délabrement total de nos villes ; plus personne n’ose parler de Brazza-la-verte, de Ponton-la-belle etc. L’image que chacun de nous a de « la ville » est terne. Entre les problèmes d’érosion et de maisons qui s’écroulent dans des ravins de plus en plus énormes ; des monticules de déchets qui empestent l’atmosphère ; des chaussées complètement dégradées qui accélèrent l’usure des véhicules ; d’encombrement des rues par des véhicules hors d’usage, des matériaux de construction ; des nuisances sonores de jour comme de nuit etc., les citoyens sont désemparés.
Sommes-nous incapables de résoudre les problèmes liés à la croissance urbaine ? « La cité, la ville » est un phénomène vieux de quelques milliers d’années ; mais à ce jour, notre perception de la ville est tellement imprécise que même les limites géographiques en sont foues. Alors comment définir la ville aujourd’hui ? Qui la gère ? Où sont les acteurs, les agents, les administrateurs chargés de la transformation de la ville ? Et quelle est la place et le rôle du citoyen ? Et l’homme des sciences quel est son apport ? Toutes les disciplines (la géographie, la sociologie, l’économie, la linguistique, l’histoire, la science politique, l’architecture etc.) ne sont-elles pas convoquées pour penser et dire la ville dans laquelle nous voulons vivre ? Celle qui sera réellement adaptée à notre environnement ?
La Fondation Niosi vous invite à l’échange sur ce thème, durant l’année 2020.
Entrée libre!
Salle A. Gide